Le logiciel avec lequel on parcourt Internet est un choix primordial qui détermine :
- Le type de contenu auquel nous pouvons/voulons accéder ;
- Le niveau de sécurité dont nous disposons ;
- Le niveau de contrôle que nous avons.
La concurrence et la diversité en matière de technologie numérique, représente, au delà d'une stimulante émulation, un point crucial sur notre liberté et la « santé d’Internet ».
Google depuis plus de 10 ans à lancé son propre navigateur nommé « Chrome » basé sur le moteur open-source « Chromium » et petit à petit s'est imposé, avec aujourd'hui plus de 60 % de parts de marché.
Comme tant d'autres, l'entreprise Microsoft a elle aussi, depuis un an adopté le moteur Chromium pour son navigateur « Edge » et si l'interface diffère de Chrome, les composants logiciels restent les mêmes.
Ainsi seuls Firefox et Safari proposent une véritable alternative à Chromium et peuvent donc empêcher qu'une seule entreprise fasse main basse sur une infrastructure prépondérante du web.
Mais c'est le choix des utilisateurs qui donne le LA, si leur liberté et leur vie numérique les concernent, adopter un navigateur web les respectant n'est pas anodin.
La priorité de tout utilisateur d'Internet devrait être d'opter pour un navigateur permettant aussi :
- de favoriser la confidentialité et de préserver sa vie privée ;
- d'installer un vrai bloqueur de pub ;
- d'interdire l'ouverture de fenêtre intrusive ;
- de désactiver l'audit de lien hypertexte (empêchant de surveiller ce qu'il consulte sur le net) ;
- de stopper les demandes intempestives d'autorisation de notification ;
- d'automatiquement couper le son des vidéos qui se lancent sur une page ;
- de vider l'historique et d'effacer tous les cookies à la fermeture du navigateur ;
- et surtout d'assurer la sécurité de ses données.
Un contre-exemple ? Chromium ne permettra bientôt plus de désactiver l'audit de lien hypertexte, c'est donc tous les navigateurs basés sur ce moteur qui seront impactés (Chrome, Edge, Opera, Vivaldi, Brave, Lilo, Yandex Browser…), voilà comment en changeant la source d'un composant, tous les navigateurs l'ayant adopté se retrouvent « dans le même sac » et voilà aussi pourquoi il est important que des alternatives existent et soient soutenues.
Utiliser Firefox, c'est soutenir le web ouvert, je vous encourage donc à l'essayer et en faire votre navigateur par défaut, ses possibilités vous étonneront !
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Les choix se font en l'espace de quelques secondes et se paient le reste du temps.